Le marketing genré à son paroxysme


Tu travailles dans une bijouterie.
Un homme se présente avec sa femme pour lui offrir un cadeau.
Il te dit : « ça coûte cher une femme, hein ! ».

Quand la journée des Droits des Femmes devient… « La journée de la Femme ».


La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote.

 

C'est en 1975, lors de l'Année internationale de la femme, que l'Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.

 

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :

  • fêter les victoires et les acquis
  • faire entendre leurs revendications
  • améliorer la situation des femmes

C'est aussi l'occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.


Le marketing, en reprenant cette journée, non pas pour valoriser les acquis,
faire entendre leurs revendications et en voulant améliorer la situation des femmes, vont totalement à l’inverse du mouvement, jusqu'à enlever une partie
du nom de la journée !

 

Ce marketing participe davantage aux clichés du diktat de la féminité : qu’une femme aime les bijoux, qu’on lui offre des cadeaux ou de l’électroménager, qu’elle coûte cher comme le dit cet homme dans le témoignage.


Les femmes sont alors caricaturées et réduites à des clichés de la féminité.


Comment pouvons-nous faire en sorte que la publicité ne soit plus genrée et clivante ?


Quel rôle avons-nous en tant que consommateur et consommatrice ?

 

Comment faire pour que les idées véhiculées par les publicités n’entrent pas dans nos façons d’appréhender les autres personnes ?

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