Cette année, la MJC, en réponse au 8 mars, Journée des Droits des Femmes, expose dans ses locaux et ceux de la médiathèque des témoignages et des publicités sur le thème du "Diktat de la féminité".
Le Larousse définit le diktat comme une « exigence absolue imposée par le plus
fort au plus faible et n'ayant pour appui et justification que la force ». Ce mot a servi à définir le Traité de Versailles imposé à l'Allemagne, en 1919, pour signifier que ce traité a été
imposé, qu'il n'y a pas eu de négociation. Ce terme a donc été réutilisé pour qualifier tout ce qui ne dépend pas de notre volonté, ce qui nous est imposé et qui nous porte préjudice, consciemment ou
inconsciemment.
La féminité est l’ensemble des caractères morphologiques, psychologiques et comportementaux spécifiques, ou considérés comme spécifiques aux femmes.
Ils sont liés au sexe ou au genre, et fortement influencés, voire conditionnés par l’environnement socioculturel. Cette influence, quand elle conditionne des faits et des gestes est un diktat. Nous
ne sommes pas toutes munies pour l'affronter et ne pas y être soumises. La MJC, à travers cette exposition, a pour but de vous donner quelques clés pour déceler ce que les publicités, et plus
généralement l'ensemble de nos cultures, nous disent de faire selon notre genre. A travers ces clés, nous voulons pouvoir vous donner le libre-arbitre, le choix de...
Porter des jupes ou des robes ou non, de ne pas se maquiller, d'être mince ou non,
de ne pas avoir une peau parfaite, de ne pas être obligée d'être belle, de ne pas
s'occuper seule des tâches ménagères, d'avoir des enfants ou non, de montrer
ses émotions...